Eco-responsabilité = Aérogommage?



Lorsque l'on pense à l'aérogommage, l'efficacité est le premier mot qui vient à l'esprit.
Pour autant, les avantages de cette technique sont nombreux et l'aspect environnemental n'est que trop peu mis en avant.
Nettoyer sans eau ni produits nocifs
Alors qu’un nettoyeur haute pression consommera 400 à 600 litres d’eau par heure, une aérogommeuse consomme en moyenne 25 kg d’abrasif sur le même temps. Dans la gamme proposée par Jaguma, la majorité de ceux-ci sont recyclables jusqu’à 3 fois.
L’usage de détergents est aussi très répandu dans le process de décapage. Ayant l’avantage de traiter des surfaces irrégulières, des formes complexes et des revêtements très résistants, ce moyen tend à disparaître à cause de son impact environnemental. A nouveau, l’aérogommage apparaît comme étant une alternative pertinente puisqu’elle répond aux mêmes problématiques quant à la complexité des supports et revêtements. Le décapage d’un portail en fer forgé n’aura jamais été aussi simple et la mise en peinture sera possible après un simple dépoussiérage de la surface.
Le procéder d’aérogommage est éco-responsable mais qu’en est-il des abrasifs ?






Parmi les abrasifs proposés dans la gamme Jaguma, aucun n'est issu de mélanges. L'abrasif principalement utilisé en aérogommage est le Garnet. Issu du concassage de la pierre d'almandine, il a la particularité d'avoir une teneur en silice inférieure à 1%. La silice étant très présente dans la plupart des minéraux, ce choix s'imposait pour la santé des personnes. La possibilité de réutiliser cet abrasif à plusieurs reprises en fait un allié écologique.
100% d'origine minérale (sans mélange dans sa composition), s'il est utilisé pour ramener un bois grisé à sa couleur d'origine ou s'il sert à nettoyer la suie des pierres d'une cheminée, l'impact écologique est mineur dans la mesure où les éléments soustraient des surfaces décapées sont eux aussi d’origine naturelle (microvégétaux, charbon).
Là où la vigilance sera de mise dans le traitement des poussières, c'est lorsque le revêtement à décapé sera issu de produits chimiques (peintures*, lasures, ...). Dans ce cas, la récupération des matières sera nécessaire en installant notamment une bâche au pied de la zone de travail. Le recyclage du Garnet reste possible.
Outre le Garnet, abrasif universel par excellence, le végétal répondra lui aussi aux attentes des personnes en quête d'une alternative saine et responsable. Le végétal vendu par Jaguma est issu du concassage des coques d'amandes. Moins résistant aux impacts, il sera de la famille des abrasifs doux. On le retrouvera dans les travaux de nettoyage plus que de décapage. L’abrasif végétal permettra d'enlever les graffitis d'une façade sans abimer le crépi.
Enfin parmi les abrasifs couramment utilisés en aérogommage, on retrouve le bicarbonate. Très souvent présenté comme l'alternative naturelle aux produits ménagers conventionnels, on le retrouve en aérogommage pour nettoyer et dégraisser de nombreuses surfaces. Lorsqu'il est utilisé pour des travaux en extérieur, il se dissoudra aux premières pluies. Utilisé pour nettoyer un mur ou un sol noirci de mousses, il permettra, grâce à ses propriétés chimiques de retarder la ré apparition des mousses noircissantes évitant ainsi l’usage de traitements complémentaires à nouveau néfastes pour l’environnement.
En définitive, s’équiper d’une aérogommeuse, c’est aussi contribuer à une démarche environnementale responsable.
*En présence d’une peinture au plomb, confiez le travail de décapage à un professionnel agréé.